PARLEMENT : Du pain sur la planche

A partir du mardi 14 octobre prochain, les législateurs (sénateurs et députés) vont se réunir pour leur deuxième session ordinaire de cette année.

Selon l’article 75 de la Constitution, « L’Assemblée Nationale se réunit de plein droit en deux sessions ordinaires par an. La durée de chaque session est fixée à soixante jours.  La première session commence le premier mardi de mai et la seconde, consacrée principalement à l’adoption de la loi de finances, le troisième mardi d’octobre »

Ainsi, il y aura déjà à l’ordre du jour de cette session, l’examen et l’adoption de la nouvelle loi de finances pour l’année 2020.  Mais on sait aussi que le texte relatif au (nouveau) Code la communication médiatisée, lequel a fait l’objet d’intenses consultations et ateliers dans les différentes régions, sera soumis aux parlementaires. Ce projet de texte a été approuvé par le conseil des ministres du 2 octobre dernier.

Mais qu’il s’agisse de la loi de finances ou dudit  Code de la communication, les débats s’annoncent d’ores et déjà âpres. Déjà, lors de son premier examen de l’avant-élection de l’actuelle Assemblée nationale, ce Code avait suscité d’intenses discussions, notamment en ce qui concerne les dispositions relatives aux sanctions à appliquer aux journalistes en cas d’infractions. L’ancienne loi prévoyait des peines d’emprisonnement, ce qui a soulevé de vives contestations de la part des journalistes dont entre autres et notamment l’actuelle ministre de la Communication, Lalatiana Rakotondrazafy qui n’a cessé d’y apporter ses critiques et commentaires tout au long de ses interventions sur les ondes de sa Radio Free FM. On se demande, comment va-t-elle s’y prendre maintenant qu’elle à soutenir ce nouveau projet auquel évidemment on a apporté des amendements qui… malheureusement n’ont pas été portés à la connaissance de la plupart des journalistes, lesquels doivent donc attendre l’ouverture des « hostilités » à l’Assemblée ou au Sénat, pour savoir de quoi il en ressort exactement.

Concernant la loi de finances, il faut dire que sa technicité échappe également à la compétence de la plupart des parlementaires. Car, ces derniers ont tout simplement été élus pour leur habileté politique, ou pour s’être illustrés dans leurs circonscriptions respectives par quelques actions de bienfaisance… sans aucune conviction de vraiment servir les intérêts du pays et du peuple.

Attendre et voir en tout cas !

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