Face à l’évolution de la pandémie du Covid-19 à Madagascar, Air Madagascar vient d’ajuster tous les programmes de ses vols nationaux, long-courrier et régionaux depuis le 25 mai dernier jusqu’au mois de juin. Et ce, conformément au prolongement de la suspension des liaisons aériennes de/vers Madagascar annoncé par la Présidence de Madagascar depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, ainsi qu’aux décisions similaires prises par les gouvernements de plusieurs pays, dont des destinations desservies par Air Madagascar.
Ainsi, conformément aux dernières directives nationales et internationales, la suspension des vols Air Madagascar est ajustée comme suit : les vols vers et en provenance de Maurice seront suspendus jusqu’au 1er juin. Mais le gouvernement mauricien vient d’annoncer la semaine dernière que toutes liaisons aériennes de Madagascar sont formellement suspendues jusqu’à ce que la situation sanitaire dans le pays s’améliore, étant donné que l’île Maurice n’a enregistré aucun nouveau cas depuis trois semaines. Pour les vols Antananarivo-Paris-Antananarivo ainsi que ceux de et vers Marseille, ils sont également suspendus jusqu’au 15 juin inclus. Quant aux autres vols régionaux, comme ceux de et vers La Réunion et Djaoudzi avec Toamasina, Taolagnaro et Antananarivo, les liaisons sont aussi suspendues en cette date. En ce qui concerne les vols de et vers Moroni avec Antananarivo, ils sont suspendus jusqu’au 20 juin prochain. Et enfin, pour le cas des vols reliant Antananarivo et Ghangzhou, ils sont suspendus jusqu’à la date du 30 juin inclus.
Air Madagascar a tenu à informer que les vols de rapatriement et du cargo ne sont pas concernés par ces dispositifs qui pourraient évoluer selon la situation nationale et internationale. Pour le cas du personnel de la compagnie d’Ambatovy, par exemple, la première vague des expatriés et prestataires étrangers de diverses nationalités a été rapatriée hier à bord d’un vol d’Air Madagascar de l’aéroport de Toamasina. La deuxième attendra son tour avant la fin de cette semaine. En fait, ils sont 150 employés qui sont obligés de rentrer chez eux face à la suspension des activités de la compagnie due à la pandémie du coronavirus.
