Ce mois de janvier est destiné à la présentation de vœux aux familles et proches. Et chacun a sa manière de les présenter, soit traditionnellement sous forme de « Solomboadiakoho » en offrant une dinde ou une oie pour le respect des Raiamandreny ou de l’argent dans une enveloppe, d’une part. Et d’autre part, en envoyant une carte de vœux surtout pour les familles dans les autres régions ou vivant à l’étranger par voie postale dont les dépenses dépassent les 3.000 ariary minimum, incluant le prix de la carte, de l’enveloppe, des timbres et les frais d’envoi. Sur ce sujet, la technologie a évolué en facilitant les tâches qui ne nécessitent aucune dépense sauf les frais de l’envoi par Internet ne dépassant pas les 500 ariary dans les cybercafés. Il s’agit de la production des cartes de vœux virtuelles.
Depuis son arrivée en 1993, et sa très rapide expansion, Internet a permis dès la fin des années 90 l’envoi de cartes de vœux virtuelles. Cette option comporte de nombreux avantages dont la carte de bonne année gratuite, ce qui n’est pas le cas de la carte traditionnelle. Aussi, aucun timbre n’est nécessaire et il n’y a pas de délai postal puisque la réception est immédiate. Puis, un très grand choix de cartes illustrées et animées avec son s’offre à l’expéditeur, ce qui peut être intéressant pour apporter de la gaieté au message. Et, dernier avantage, cette démarche est respectueuse de l’environnement. Enfin, l’émergence des nouvelles technologies sur les dernières années permet également d’autres alternatives au format papier pour souhaiter la bonne année notamment avec les messages et cartes postés directement sur les réseaux sociaux, tels que Facebook et le blog. Les moyens sont donc multiples de faire parvenir les vœux de Nouvel An aux destinataires mais l’essentiel étant de perpétuer la tradition au fil du temps.
Historiquement, l’usage d’envoyer une carte de visite ou de se servir de papier à lettre pour écrire les vœux a été mis de côté pour laisser place à la commercialisation des cartes de vœux vers les années 30. Ces premières cartes modernes étaient encore assez formelles et gardaient une certaine distance avec le destinataire. A partir du début des années 70, l’expéditeur n’offrait plus ses vœux, mais présentait ses « meilleurs vœux avec un ton des cartes qui s’est grandement allégé en devenant beaucoup plus familier. En effet, ces cartes apparaissaient sur une page double de la manière suivante : en première de couverture un dessin parfois accompagné d’un message de vœux, puis sur les deux pages suivantes un texte de bonne année à caractère humoristique, et sur la quatrième de couverture, une dernière image parfois en hublot. Ce type de carte est encore le modèle le plus courant aujourd’hui, mais a subi la concurrence d’un autre moyen de communication qu’est l’Internet.
