Le taux de fécondité chez les adolescentes est en diminution. Ce taux était très élevé en 2012 soit 163 pour 1.000 alors qu’en 2018, il est de 151 pour 1.000. En ce qui concerne la prévalence contraceptive moderne, elle s’est nettement améliorée, elle est de 41% en 2018, soit huit fois plus élevée que celle de 1992, soit 5%. La prévalence à Androy, la plus basse des régions a également doublé passant de 4,5% à 9%, bien qu’il reste encore très faible.
A vrai dire, les stratégies adoptées en vue d’améliorer l’accès aux méthodes contraceptives et de répondre aux besoins non satisfaits en planning familial ont pporté leurs fruits, environ 25 ans plus tard de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) au Caire. Cette année, dans les trois régions d’intervention du Fonds des Nations Unies pour la populatione (UNFPA), plus de 186.000 utilisateurs additionnels de méthodes contraceptives modernes ont été enregistrés. Par ailleurs, 336 femmes ont gratuitement bénéficié de réparation de fistule obstétricale.
Ces informations ont été révelées lors de la revue semestrielle du programme de coopération entre le gouvernement malgache et l’UNFPA aux termes de son 7ème cycle. Il sagissait de dresser le bilan des réalisations des 25ans de mise en oeuvre du programme touchant la population et la santé de reproduction, la planification familiale, la santé maternelle, et la violence basée sur le genre.
Des engagements globaux ont été adoptés par les deux parties pour accomplir les promesses du Caire et atteindre les ODD. Ils consistent à intensifier les efforts pour la mise en œuvre complète, efficace et accélérée du Programme d’action de la CIPD et de l’Agenda 2030 pour le développement durable. S’y ajoute l’engagement d’atteindre zéro décès maternel évitable et zéro besoin non satisfait en matière de planification familiale, y compris dans les situations de crise humanitaire.
Et certaines pistes prioritaires sont à considérer parmi ces engagements, entre autres, la couverture de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, le taux de prévalence contraceptive nationale qui stagne et les nouveaux cas de fistule obstétricale par an qui sont estimés à 5.000 alors que la capacité annuelle nationale pour la réparation des femmes est de 1.000.
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