DEGATS DES INTEMPERIES : Alaotra-Mangoro, Betsiboka et Boeny les plus souffrants

Le bilan provisoire émanant du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) ne cesse de s’alourdir de jour en jour en ce qui concerne l’état des lieux des personnes sinistrées et déplacées dans les zones les plus frappées par les inondations, sans oublier la perte en vie humaine. Les résultats des interventions parvenus auprès du BNGRC tardent à venir face aux difficultés rencontrées par les éléments de la protection civile et de l’armée pour sauver les sinistrés. A ce jour, leur nombre a tendance à augmenter surtout dans les zones les frappées par les pluies incessantes qui ont provoqué de graves inondations.

Il s’agit de la région Boeny qui est classée au premier rang avec 18 cas de décès à Mitsinjo et Ambato-Boeny, 34.948 sinistrés et 6.990 personnes déplacées. Vient ensuite la région Alaotra-Mangoro enregistrant 30850 sinistrés, 4 personnes décédées à Amparafaravola et 6.170 déplacées. Et enfin au troisième rang la région Sofia où 45.529 personnes sont sinistrées et 9.106 déplacées. Pour dire que ces trois régions souffrent beaucoup face aux dégâts considérables causées par les intempéries, étant donné que les cases d’habitation des populations sont inondées ou détruites à cause de la montée des eaux ainsi que leur champ agricole sans compter la perte des bestiaux d’élevage. A Amparafaravola, par exemple, c’est seulement une semaine après les inondations que des autorités locales se sont rendues au chevet des sinistrés dans le fokontany d’Ambatomainty, isolé à cause de la rupture de la digue de protection, alors que tous leurs biens ont été détruits et emportés par les eaux. Les enfants sont privés de leurs écoles, les populations n’ont plus de quoi se nourrir. Une situation désolante identique est constatée dans les districts de Mitsinjo et de Boeny où les populations semblent être oubliées.

Pour dire que les interventions de secours d’urgence tardent à venir alors que les besoins sont énormes. Les dons affluent auprès du BNGRC mais, pour le moment, rien de concret n’a été réalisé pour secourir et sauver la vie des sinistrés qui vivent dans une condition déplorable.

Vous aimerez aussi