La grande salle de l’Assemblée nationale a abrité cet après-midi une séance plénière consacrée à la célébration de la journée mondiale de l’Enfance, laquelle coïncide cette année avec le 30ème anniversaire de la Convention des Droits de l’Enfant.
Ainsi, près de 250 enfants et adolescents issus des 22 régions et de diverses associations y ont été conviés pour s’exprimer et réclamer le respect de leurs droits fondamentaux. Parmi l’assistance du débat intitulé « Demokr’Ankizy », qui a duré près d’une heure trente, figurent les enseignants et éducateurs, les responsables des ministères concernés, et les responsables d’associations oeuvrant pour la protection de l’enfance.
Cinq thèmes ont fait l’objet du débat, à savoir les droits à un enregistrement de naissance et à une nationalité, à une santé de qualité, à l’éducation, à la protection de l’enfance, à la participation et à l’expression. Ces droits sont inscrits dans la Convention des droits de l’enfant qui doit être appliquée depuis trois décennies et Madagascar fait partie des 180 pays signataires. Même si les résultats semblent satisfaisants, il reste beaucoup à faire surtout concernant ces sujets débattus à cette séance « Demokr’ankizy », organisée dans le cadre de la célébration du 30ème anniversaire de ladite Convention.

D’où l’idée de faire exprimer librement les enfants sur leurs besoins comme, par exemple certains d’entre eux ont voulu participer au débat mais n’arrivent pas à prendre la parole devant le public. Chaque enfant a eu droit à une minute de parole pour participer et s’exprimer. Or, ces enfants ont des idées intéressantes, si on ne parle que des problèmes de paiement des salaires des enseignants qui constituent un lourd fardeau pour les parents surtout dans les zones rurales ou encore l’insuffisance des salles de classe et des enseignants. Dans le domaine de la santé, les enfants réclament une prise en charge sanitaire de qualité, l’accès aux soins et aux infrastructures sanitaires comme l’hôpital et le centre de santé dans les zones rurales.
Bref, que les enfants soient bien traités dans leur vie quotidienne tout en respectant leurs droits fondamentaux, qu’ils soient normaux ou ayant un handicap (sourds-muets, malvoyants, handicapés physiques et mentaux…). Que les enfants ont leurs droits de s’exprimer et de participer à la vie active au sein de la société et de leur famille en leur offrant une opportunité d’exprimer leurs besoins. Une telle séance plénière arrive à point nommé et l’organisateur espère trouver une autre occasion pour donner la parole aux enfants !


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