EDUCATION : Reprise progressive des activités pédagogiques

Les activités pédagogiques commencent à reprendre progressivement dans les CEG, lycées et lycées techniques de la capitale. Les directions et enseignants des établissements scolaires qui ont manifesté leurs revendications sur la perception du « panier garni » de 65.000 ariary ont cessé leur grève prévue cette semaine. En fait, après avoir eu une rencontre avec une délégation ministérielle pour mettre au point la situation concernant ce « panier garni », ils ont décidé d’arrêter la manifestation en acceptant de recevoir la somme de 9.300 ariary comme il a été convenu au départ.

Pour le cas du lycée moderne Ampefiloha, par exemple, le proviseur a mobilisé ses équipes enseignants de rejoindre leurs postes et poursuivre les activités d’enseignement pour l’intérêt supérieur des élèves. Le deuxième semestre étant la période la plus dure pour se concentrer plus sur les matières à enseigner en vue de mieux se préparer aux différents examens. Au lycée technique professionnel d’Alarobia, les montants reçus par les enseignants ont été collectés pour acheter des fournitures scolaires et ont été distribués gracieusement aux élèves. Pour dire que la situation redevient à la normale, selon le ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et professionnelle, Marie-Thérèse Volahaingo, en soulignant l’importance du dialogue pour trouver une solution et un terrain d’entente.

Blocage des activités pédagogiques à l’université d’Ankatso

Par contre, le Syndicat des enseignants chercheurs (Seces) persiste et signe en bloquant le portail de l’université d’Antananarivo. Le Seces poursuit ses revendications qui vont être de plus en plus renforcées à partir de la semaine prochaine. Une assemblée générale extraordinaire du Seces est prévue dans les prochains jours pour déterminer les actions à entreprendre quant à la poursuite des manifestations jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite concernant les fameux sept points dont les heures complémentaires. De leur côté, les étudiants de la faculté des Sciences sollicitent le concours des entités concernées pour résoudre dans les plus brefs délais les problèmes du Seces pour que les étudiants puissent continuer leurs études et finir leurs examens. Il se pourrait qu’une année blanche serait à craindre si aucune décision ne sera prise…

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