PESTE : Huit cas suspects en une semaine

Huit cas suspects de la peste ont été identifiés en une semaine dont deux dans le district d’Arivonimamo touchant une femme et un enfant. Les six autres cas ont été déclarés à Faratsiho dont trois ne présentent aucune bactérie de la maladie et sont déclarés négatifs après le test de diagnostic rapide (TDR). Toutefois, des prélèvements ont été effectués chez ces personnes malades et ont été envoyés pour analyse à l’Institut Pasteur de Madagascar qui sera apte pour confirmer s’il s’agit de la peste ou non.

Cette déclaration émane du ministre de la Santé publique, le Pr Julio Rakotonirina, interrogé par les journalistes sur  l’évolution de la peste actuellement à Madagascar, notamment dans les zones pesteuses. Et lui de préciser que 47 districts de la Grande ne seront pas à l’abri de la peste chaque année surtout dans les zones des hautes terres. Des dispositifs de prévention ont été pris surtout en ce début de la saison pesteuse en vue d’éviter les éventuelles épidémies de la maladie. Pour le moment, rien n’est alarmant, a rassuré le numéro un de la Santé publique.

L’heure est au renforcement de la vigilance en misant sur la protection de l’environnement ainsi que le respect de l’hygiène et de la propreté. Vient ensuite  la saison sèche et chaude, très propice aux feux de brousse favorable à la prolifération des rats infectés en contact avec l’homme grâce aux piqûres des puces. En fait, le bacille est souvent transmis par la piqûre de puces infectées. La piqûre d’une puce infectée est la voie de transmission la plus commune pour attraper facilement la peste, qu’elle soit bubonique ou pulmonaire. La première forme de peste, la bubonique transmise par les puces des rats, est la moins dangereuse. La peste pulmonaire, quant à elle, se transmet d’homme à homme par des gouttelettes de salive. Très contagieuse, elle peut être mortelle en seulement 48heures.

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