Le port du cache bouche ou de masque de protection est maintenant obligatoire pour chaque individu. Comme l’a annoncé le président de la République, ce dispositif est appliqué sur tout le territoire surtout dans les régions Analamanga, Haute Matsiatra et les districts de Toamasina I et II faisant l’objet du déconfinement partiel. Sinon, le fait de ne pas porter le cache bouche est passible des travaux d’intérêt général comme le balayage des rues, l’embellissement des jardins publics et l’assainissement des établissements scolaires à partir de ce jour.
Tôt ce matin, du côté d’Anosy et Mahamasina, bon nombre de personnes n’ayant pas porté leurs caches bouches ont été surprises par les forces de l’ordre. Ces derniers ont tout de suite verbalisé ces récalcitrants en leur ordonnant de balayer les rues. Pour dire que les forces de l’ordre sont très fermes quant à l’exécution des instructions pour sanctionner ceux qui ne veulent pas respecter les consignes en vigueur face à l’état d’urgence sanitaire. En principe, chaque individu a été doté de cache bouche suite à la descente massive des membres du gouvernement, élus et responsables des districts et fokontany durant la semaine dernière en faisant même les portes-à-portes. Parfois, les Malgaches n’en font qu’à leurs têtes alors qu’il s’agit d’une obligation et d’un devoir de se protéger et de protéger aussi les autres.
Pour le moment, la situation de la pandémie du coronavirus ne cesse de s’améliorer ces derniers jours avec un bilan prometteur, soit 71 personnes guéries à ce jour sur les 124 déjà prises en charge dans les hôpitaux dont 53 sont actuellement en cours de traitement. Depuis la reprise des transports publics le mercredi 22 avril, surtout dans la capitale et ses périphéries, seuls deux cas positifs ont été confirmés tandis que Toamasina affiche des nouveaux cas par jour dont un enfant de 9 ans confirmé hier. D’après les informations relayées sur les réseaux sociaux, les deux nouveaux cas positifs déclarés positifs à Toamasina durant le week-end sont issus de la même famille et les riverains interpellent les autorités compétentes à suivre de près cette situation qui leur met en danger.
