RISQUES DES CATASTROPHES : Un conseil national pour minimiser les impacts

Les expériences vécues lors du passage du cyclone Belna dans la partie Nord-Ouest de l’île dernièrement traduisent les efforts fournis par toutes les autorités concernées dans la gestion des risques des catastrophes (GRC). Les dégâts occasionnés par le passage des intempéries ont été relativement réduits par rapport à l’intensité du cyclone si on faisait référence aux pertes humaines avec un décès et deux disparus. Pour dire que les efforts par l’équipe des bureaux locaux de la GRC dans le cadre des préparatifs et de la prévention ont porté leurs fruits en dépit des dégâts matériels, sous la supervision du bureau national de la gestion des risques des catastrophes (BNGRC).

Mais cette structure d’organisation nécessite d’être renforcée en vue d’amoindrir les impacts des risques des catastrophes en mettant en place un conseil national de la GRC. Ce dernier a tenu une réunion de mise au point sur certaines réformes dans les dispositifs à entreprendre en cas de catastrophes naturelles en renforçant les interventions sur la prévention. Et ce, à travers les actions de sensibilisation et de partage afin de mieux coordonner les interventions basées sur les informations reçues auprès du BNGRC. Le conseil national aura ainsi pour mission de superviser la coordination de toutes les actions relatives à la GRC menées par le bureau national. Le tout, sous la tutelle de la Primature et du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation. L’utilisation du financement alloué par la Banque mondiale de 50 millions de dollars et de l’Agence française de développement sera ainsi justifiée si les résultats des interventions seront satisfaisantes, soit avec un minimum de dégâts.

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