Depuis que l’association Fitia s’est détachée pour fournir des gels désinfectants aux transports publics, zones urbaines et suburbaines, durant la première quinzaine de réouverture partielle des transports dans la capitale, ces derniers ne disposent plus de ces produits depuis cette semaine. Déjà, force est de constater la crainte et la peur des usagers avant de monter dans les voitures, étant habitués à avoir le gel hydroalcoolique pour se protéger du coronavirus. Mais pour les transporteurs, ils ne se cassent pas la tête en continuant de travailler et de servir les usagers dans le seul but de faire rentrer plus d’argent au lieu de se soucier de la sécurité sanitaire des passagers.
D’après les explications du directeur général de l’Agence des transports terrestres (ATT), le général Jeannot Reribake, les coopératives et propriétaires des voitures se chargeront à partir de ce lundi 11 mai de fournir les gels désinfectants aux passagers. Il s’agit de les responsabiliser à contribuer dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 pour cette deuxième semaine de déconfinement partiel, a-t-il déclaré en soulignant que les transporteurs doivent prendre conscience de la sécurité des passagers surtout en cette période de recrudescence des cas contacts qui commencent à toucher plusieurs quartiers de la capitale. Toutefois, il est important de rappeler que parmi les doléances des transporteurs regroupés dans l’UCTU et l’UCTS figurent la suspension de la désinfection des voitures et la dotation des gels désinfectants de peur de ne pas assurer la sécurité des passagers, une raison bien fondée. L’ATT a réagi en reprenant la désinfection tous les jours dans les 14 sites mais, d’autre part, a sollicité les transporteurs de fournir eux-mêmes les gels désinfectants.
Le combat continue notamment face à cette évolution dangereuse de la pandémie du Covid-19, nécessitant la prudence et la vigilance de tout un chacun.
