À la veille de la fête de l’Indépendance, le Grand dirigeant se démène partout. On montre même sur Facebook son agenda, une pratique de la dame Telma, qui copie celui de Macron. Mais croit-on à ce réseau social qui véhicule que des mensonges et des vulgarités la plupart du temps ? Facebook n’est pas fait pour la presse, car il faudrait tout vérifier les faits et il n’y a rien d’objectivité. Au contraire, il donne du fil à retordre aux forces de l’ordre, quand il est nécessaire.
Les déplacements à outrance du Grand dirigeant avant les fêtes vont faire rêver la population. La construction de la RN 13, déjà signé avec la BEI et Rajaonarimampianina, n’est pas une victoire des promesses présidentielles. Il fallait attendre du temps de confiance pour que le Grand dirigeant puisse obtenir le budget. Mais il pourrait qu’il ne finirait pas dans les délais toutes les promesses jusqu’à la fin de son mandat, à moins que çà soit bâclé comme d’habitude avec des travaux à outrance.
Pour le moment, il n’y a que des fêtes au programme, histoire de divertir le Peuple pour un petit moment de liesse afin d’oublier la faim et la pauvreté. La musique adoucit les mœurs, et on oublie les soucis quotidiens. La Banque mondiale continue son flirt avec Madagascar dans son nouveau programme en eau potable, n’ayant rien obtenu des résultats palpables en électricité. La Jirama n’a rien à voir dans tout cela, c’est la volonté du Grand dirigeant. Il est fier d’annoncer que 21% de la population bénéficie de l’eau potable à Madagascar. C’est une tuerie, alors que l’eau c’est la vie. Et il faut reconnaître que 15% utilise l’électricité de la Jirama. C’est loin le développement, et quand on pense que la CUA met des mois, voire des années pour signer des autorisations et des droits payés afin d’installer des conduites d’eau dans les habitations, que la Jirama prendrait en main la pose des matériels achetés par les requérants. C’est cher l’eau potable !
Madagascar pourrait atteindre le niveau de Rwanda, mais pas dans 70 ans comme propageaient les mauvaises langues. Une bonne volonté de bonne gouvernance suffit, sans aucune corruption, sans trafics d’or, de pierres précieuses et de ressources naturelles, sans fioritures, une bonne prise de responsabilité à tous les niveaux et l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Respectez les administrateurs civils, ils ont appris à gouverner. Et triez les politiciens et les élus locaux à un certain niveau de connaissance. Un changement à outrance…
