Cherté !

Le panier de la ménagère ne sera plus garni, jamais. Avec le passage des cyclones, les marchés sont inaccessibles avec la hausse des prix des marchandises. A commencer par les légumes, les malgaches sont en passe de ne plus les consommer. Les carottes, les pommes de terre et autres, ont tous quadruplé en prix. « Ce ne sont pas les marchands qui incitent à la hausse, mais les grossistes » déclare une marchande, obligée à suivre la hausse. Puis, les PPN, dont un épicier annonce ouvertement que les prix ont triplé, et il est même sidéré de cette constatation. « Les grossistes des PPN sont les Karana » déclare-t-il, nous ne faisons qui suivre, bien que nous sachons pertinemment que les consommateurs vont souffrir » Le riz n’a pas changé de prix, et savez-vous que des personnes tentent de vendre chez les épiciers le riz « Tsinjo » ? La denrée – phare de Batsirai dont le Grand dirigeant a montré sa fierté durant sa venue à Toamasina.

Mais au niveau du Gouvernement, rien n’a été fait, sauf des discours apaisants. Le ministre responsable des PPN n’a pas pu convaincre les Karana pour une baisse des prix. C’est le contraire qu’on constate en ce moment, sur les étals des marchés. Même les consignes du Grand dirigeant ne sont pas suivies après les visites récentes à Mananjary. Les grossistes profitent à fond de la situation chaotique des catastrophes naturelles. On profite des maux subis par la population et ce n’est pas trop cool. Où sont les contrôles des marchés ? Que fait le ministre ?

D’autres cyclones pourraient, au conditionnel, encore venir pour ce mois de février. Il faut toujours se préparer. Mais quand on constate que les grossistes en profitent de la situation, c’est malheureux. La pauvreté de la population s’aggrave de jour en jour et les autres s’enrichissent. Cette cherté de la vie va entraîner d’autres problèmes, la famine et les maladies. Passons aux actes réalistes Monsieur le ministre !

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