Le pouvoir actuel crée toujours des troubles, à chaque élection programmée au pays. Ce pouvoir dictatorial veut tout avoir afin de mieux régner en toute tranquillité mais tout est anticonstitutionnel. C’est leur définition de la Démocratie.
Depuis les présidentielles jusqu’aux communales, il n’y a plus de liberté d’agir au niveau des opposants et de la population entière. Tout est fraude et tricherie. Jamais le pays ne connaîtrait de vraies élections libres.
Maintenant, on se bouscule au portillon de la Mairie de la Capitale, Antananarivo. Pourquoi? Pour détourner les fonds bien sûr, et fuir après. Suivez mon regard. Une PDS brade le siège pour quelques mois, histoire de tâter le terrain et occuper le poste de Mairesse après. On ne sait jamais la stratégie qui se prépare en ce moment.
Puis, il y a Gascar qui semblerait jeter l’éponge pour demeurer à Tsimbazaza. Peut-être il a semblé bon de raffermir les responsabilités d’être un élu du Troisième Arrondissement et de pencher davantage sur les problèmes des bas-quartiers de Besarety et d’Andravoahangy, dont les canalisations.
La nouvelle PDS ne se soucie pas des canaux d’Antsahakely mais d’embellir l’avenue de l’indépendance.
Quoiqu’il en soit, diriger la Capitale n’est pas chose facile. L’opposition compte sur le retour de Marc Ravalomanana. C’est normal et la population acquiesce ce bond en arrière. Ceux qui sont passés n’ont fait que de la rigolade et des promesses en l’air. Beaucoup d’argent ont disparu, mais l’élu du Peuple, citoyen français n’a pas le temps de régler les problèmes, à cause des sorties interminables. C’est un poste népotique. Les copains d’abord, comme d’hab. A ce rythme, le pays ne verrait plus le développement.
