Le coq est à l’honneur à Madagascar. Il tient une grande place dans le processus de développement et mérite d’être considéré, comme en France, où il est un symbole. Maintenant, tout le monde va avoir son gallinacé dans chaque foyer pour participer à un challenge ou à un combat afin d’augmenter le budget familial. Qui sait ? La chance peut tourner… C’est le Grand Dirigeant qui a initié cette nouvelle ressource d’argent.
Allons ! Pourquoi ce choix hasardeux ? C’est pour marquer la présence au niveau de la population car il faut trouver quelque chose de populaire pour gagner contre les opposants qui, de leur côté, ne cessent de critiquer. Adieu les étables pour les bovidés, le Barea n’a plus sa place dans le processus de développement, ainsi que les vaches laitières. Le coq a battu le bœuf, qui reste toujours un animal privilégié des Malaso.
Madagascar vient aussi d’obtenir une aide de 150 millions de dollars pour les aides sociales face à la pandémie. Pourquoi pas les vaccins ? La Banque mondiale ne soutient pas les vaccins ? Elle va laisser mourir la population petit à petit étant donné que le Grand Dirigeant n’y tient pas à l’introduire. D’ailleurs, il est déjà vacciné, point de masque dans ses interventions. Mais la population est exposée au risque de la contamination du coronavirus qui frappe encore fort dans plusieurs régions de Madagascar. Cette aide importante serait utilisée pour que la population ait son gallinacé dans chaque foyer…
Blague à part, la Banque mondiale entretient la pauvreté. Il est vrai que c’est une aide non remboursable, mais cette banque fait partie des institutions internationales qui aident pour appauvrir. Combien de dollars allons-nous rembourser au total ? Énorme ! Et ce sont nos enfants qui vont en subir pour le paiement des dettes. La Jirama, vache à lait par excellence, a toujours été soutenu par la Banque mondiale. Optima de perte ! Allons au gallodrome pour se détendre…
