Destruction !

Il est vrai que Madagascar n’a pas connu des guerres, mais l’instabilité politique. Ce qui a entraîné des feux de forêts interminables et des trafics illicites de grande dimension depuis son inscription à la liste du patrimoine mondial en péril en 2010. Des espèces en faune et flore endémiques ont disparu. Et la situation est loin d’être rétablie. La gabegie règne partout, et le « Alan’ny Atsinanana » est en perte, se trouvant même sur le tracé d’une autoroute. Combien d’hectares de forêts partent en fumée ? Combien de tonnes de bois ont été coupées pour l’exportation ou pour le charbon à cuire ? Combien d’hectares de terres ont été exploitées pour soutirer les richesses du sous-sol ? Combien d’hectares ont été vendues aux étrangers ?

Ce ne sont que des exemples de destruction des sites forestières, dont le « Alan’ny Atsinanana », fierté de la biodiversité malgache. Ranomafana et le corridor de l’Est renferment des richesses endémiques en faune et flore. D’ailleurs, l’Unesco reconnait : « Les forêts humides de l’Atsinanana ont été inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2007 pour leur importante biodiversité. Les forêts tropicales et les espèces qu’elles abritent ont été confrontées à une série de menaces ces dernières années, notamment l’exploitation forestière illégale, le trafic de bois précieux et la déforestation, qui ont eu des répercussions négatives sur l’état d’espèces majeures telles que les lémuriens, ce qui a conduit à l’inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2010 ». C’est après le coup d’Etat du Roi que la destruction a débuté jusqu’à ce jour.

Ne parlez pas de plan d’action ambitieux, et demandez au Président du GERP où en est-on avec le braconnage des lémuriens. Ne faites pas rêvez, mais agissez. L’UNESCO n’a rien à voir avec notre pays, et cette décision « politique » de retirer le site des forêts humides de l’Est, n’est qu’un leurre, comme le sacre du meilleur leader africain. De la rigolade ! Tout est encore fonctionnel, le trafic des bois précieux et l’exploitation forestière. Une sortie vers l’Est est nécessaire pour voir de visu la situation. Fausse victoire !

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