On se prépare déjà au 8 mars, Journée mondiale des droits de la Femme. C’est la première Dame qui a pris le devant en lançant la caravane de la Santé pour diverses régions touchées par les cyclones. Dame Fitia, exemplaire dans ses actes à l’endroit des femmes et des enfants, devance la gente féminine et prend ses responsabilités en tant qu’épouse du Grand dirigeant, défiant les amazones du Palais d’Iavoloha, nombreuses mais inactives, faibles mais libertines et bavardes. Triste réalité !
Nous louons le geste de la Dame Fitia, mais, par contre, il faudrait couvrir toutes les régions de Madagascar, mais pas seulement celles qui sont les plus touchées par les catastrophes naturelles. Les femmes et les enfants de Beraketa et de Tsimidretsy, par exemple, seront toujours les omis des actions politiques ou humanitaires de ce pays. D’ailleurs, ce sont des populations qui n’existent pas dans leur cadre géographique. Qui a pensé à aider dans ces lieux ? Personne ! Or ce sont des citoyens comme les autres, sinistrés également et pauvres économiquement. Aucune action humanitaire ou sanitaire n’a été réalisée depuis leur existence.
C’est la mauvaise politique de décentralisation qui a entraîné ces abandons dans les profondes contrées où l’administration ne met pas trop d’importance et les localités sont délaissées totalement dans une survie contre la mort. C’est inhumain ! D’autre part, l’insécurité règne en toute sérénité obligeant les populations à se réfugier dans les forêts. Le Grand dirigeant n’y est jamais passé dans les localités en détresse constante.
Avec cette journée des droits de la Femme, aucune région ne devrait pas être méprisée, car les femmes et les enfants ont leurs droits d’être pris en considération. Pas seulement ceux d’Amoron’i Mania ou ceux de Vatovavy. Tout le monde mérite d’avoir cet avantage quand les ministères responsables sont incapables dans leurs responsabilités respectives. Bravo Dame Fitia !
