Faute de travail à l’endroit de la population, les dirigeants ont joué au football. Histoire de passer un bon moment de rire, et surtout pour une diversion de leur incapacité de diriger le pays. Tandis que les uns, la plupart des gens, cherchent de quoi mettre quelque chose dans leur ventre, les autres, les dirigeants, s’amusent sur la pelouse de Barea, non homologuée par la FIFA.
Le Roi, occupé par la présidente slovène, n’était pas de la partie. Une autre ouverture vers l’Europe est acquise, et pourrait bien faciliter les échanges en tous genres entre les deux pays. Akamasoa a besoin d’être soutenue par tous les moyens, un système éducatif qui réussit. Bref, tout le monde assiste financièrement cette institution, dont le Roi. Mais le Peuple ignore son fonctionnement, un « bon » exemple du Père Pedro pour les autres régions. En tout, on a su les actions caritatives de Mère Theresa et de l’Abbé Pierre dans le monde.
Après le foot, c’est la guéguerre entre les présidents du Sénat et du Ceni sur une proposition de lois électorales. Les deux personnalités du régime sont des sujets du Roi, l’un, général retraité, représente les forces de l’ordre, et l’autre, la force électorale. Ils se chamaillent en public entre eux, c’est pour dire que rien ne va plus au Palais. D’autres hautes personnalités sont en désaccord, ils se reconnaissent, mais en coulisse, par politesse. Est-ce la fin du régime ?
Quoi qu’il en soit, la fête du 26 juin semblerait être compromise avec tout ce qui ne va pas. D’ailleurs, rien ne va. Il n’y a que des projets en l’air, ou insignifiants. On va maintenant s’atteler à la distribution des étrennes aux pauvres et aux démunis, la plupart de la population malagasy, pour dire que le Roi est bon et généreux. Du riz, de l’huile, du sucre seraient offerts dans les Fokontany à l’occasion de la Fête de l’Indépendance. Ce n’et plus la peine de travailler, ou de créer des entreprises, le Roi gâte son Peuple.
