Il n’y a plus d’avenir pour les jeunes à Madagascar. S’ils résistent à la faim, ils vont galérer car il n’y aurait pas de travail pour eux. L’emploi n’est pas au programme de Vazaha, et le lendemain est morose. Le Bac a été falsifié pour le passer à la chandelle. Du jamais vu ! Si on a la chance de l’obtenir, l’Université de Madagascar n’est plus capable de les accueillir, avec les grèves incessantes des enseignants et des étudiants. Ces derniers ont du mal à recevoir des bourses d’études. Les futurs bacheliers sont contraints d’abandonner ou de travailler pour survivre. Le système LMD n’est pas adapté à Madagascar et favorise que ceux qui ont les moyens de suivre des cours en français. Car c’est un système français. Vazaha a compris s’il a fait étudier ses rejetons en France. Les universités privées nécessitent beaucoup de frais de scolarité et la plupart ne sont pas à la hauteur pour les enseignements supérieurs. Où iront ces futurs bacheliers ? Ceux qui dirigeront plus tard le pays !
Et les jeunes sportifs qui représentent notre pays aux Jeux de la Francophonie meurent de faim et n’arrivent plus à atteindre leurs performances pour remporter des médailles. En parallèle, on se prépare pour les JIOI. Tout est problème… En tout cas, on a oublié les jeunes dans la politique d’émergence de Vazaha.
D’autre part, la politique sociale est la bête noire de ce régime qui ignore l’importance de l’Education et de la Santé. Les réalités sont faussées par des erreurs de parcours où il n’y a pas de cohérence ni de suivi. Les résultats son quasi-nuls et ne résolvent pas les problèmes. Vazaha a mal visé son règne, trop égoïste, plongé pour accaparer sa richesse personnelle. On pourrait qualifier son mandat de génocide pour la population malagasy, et les jeunes en particulier. C’est compris, il est de nationalité française. Après moi le déluge !
