Madagascar est dans l’impasse en cette période où rien ne va plus. On imagine mal l’avenir, en particulier les élections qui devraient se tenir cette année. Le schéma est tracé, dont l’objectif est de changer complètement le système actuel, les rouages administratifs et les hommes. Apparemment, c’est difficile de faire tomber le Grand dirigeant et ses acolytes, accusés de tous les maux de mauvaise gouvernance. Allons-nous continuer vers ce qui ne va pas ? Non, c’est bête quand même.
Le problème est la soif du pouvoir et l’accaparation des biens du pays. L’actuel pouvoir est soutenu par les Karana et les étrangers, en particulier les Français. C’est l’argent qui fait tourner les têtes. Mais avec la pauvreté extrême qui sévit, la population va s’exploser. Les partis opposants sembleraient opérer séparément malgré les appels à l’union sacrée. Les nouvelles formations feraient semblant de s’opposer, mais en réalité, elles se rallient au pouvoir. En tout, l’éthique politique n’est jamais une pratique courante au pays. Ce qui ne va pas changer la situation.
En ce moment, c’est la guerre des ondes et des apparitions télévisées qui priment. C’est pour démontrer le soutien au Grand dirigeant, malgré tout ce qu’il a fait pour arriver à ce stade de pauvreté. Et l’idée fausse de débat « démocratique » se fait sentir dès le début. Des fois, c’est à l’extrême, le soutien inconditionnel fait rire. Les idiots et les imbéciles sont partout et accaparent les écrans TV. Mais le Grand dirigeant est content, et conditionnent leurs déclarations.
Depuis le début de cette année 2023, personne n’a démontré un projet de société qui pourrait sortir le pays de la pauvreté. Rajao n’apparaît pas beaucoup pour démontrer que c’est lui qui est à la source des ouvrages qui ont valus le trophée du Grand bâtisseur. Ravalo est souvent sur le terrain, mais les idées ne sont pas claires. Les autres s’amusent à dépenser pour des missions, dont on ignore d’où viennent les financements. « Miara-Manonja » crie au scandale, aux dysfonctionnements de l’actuelle gouvernance, mais ne propose pas des actions à faire face aux divers maux. Tout compte fait, on dénonce les imperfections, les scandales financiers, les détournements la corruption, mais l’impasse demeure et la pauvreté se scelle davantage. Qui gagne ? Les opérateurs étrangers, évidemment.
