Un gendarme mort au Sud, des fillettes violées eu Nord, un étudiant mort à l’Est, du Corona à l’Ouest, des vols à mains armées au Centre, des grèves par-ci et par là… Il n’y a pas un seul jour où on respire la tranquillité dans le pays. Vraiment, on se demande si les forces de l’ordre existent ou font semblant d’exister ? En tout cas, l’insécurité règne à Madagascar.
C’est le reflet de la mauvaise politique, et aussi de la mauvaise gouvernance. L’Etat a institué le désordre dans le pays, ce qui a entrainé la pauvreté. Et cette pauvreté a engendré toutes formes de violence inhumaine et sauvage. L’écart entre riches et pauvres s’élargit de pire en pire et la société se dégrade dans un gouffre sans fin. Il n’y a plus de morale et de civisme dans le pays ou même le sens du « Fihavanana malagasy ». On s’entretue maintenant pour quelques sous et sans aucune scrupule.
A ce rythme sauvage, il ne restera plus rien de notre civilisation, de notre culture de notre amour de la patrie et de notre unité. L’égoïsme de nos dirigeants s’est viré au pire entraînant le pays dans le désastre. En guise de réponse, l’Etat n’arrête pas de démontrer qu’il fait quelque chose pour la population, des inaugurations à n’en plus finir, même des choses futiles. Attention ! Le peuple comprend tous ces gestes et il n’est pas dupe. Plus de 60 ans de sous-développement et des discours, des discours, las des discours !
Que faire devant cette insécurité interminable ? Une réforme solide est nécessaire. Tout est à changer depuis la tête jusqu’à la base. Tant que la politique est mauvaise, il n’y aurait jamais de tranquillité dans ce pays. Or, vivre en sécurité est un droit fondamental…
