Déjà annoncé par les hauts dirigeants militaires, le défilé de la fête de l’indépendance et du 60ème anniversaire de l’Armée malagasy se déroulera sans le grand public et il n’y aura pas non plus de feux d’artifices le 25 juin. Les enfants en seront donc privés, en ce juin qui est leur mois et resteront devant le petit écran pour pouvoir suivre la prestation des militaires.
D’un autre côté, les transporteurs régionaux se plaignent car ça fait quand même plusieurs mois qu’ils sont sans ressources à cause de l’urgence sanitaire. Ils ont organisé une manifestation pour attirer l’attention des responsables en demandant de les laisser travailler sous certaines conditions qu’ils vont devoir respecter. Il y en a même qui ont remarqué que les chauffeurs et receveurs des taxi-be ont déjà bénéficié de l’aide venant de l’Etat et ils ont pu reprendre leur activité. “On n’arrive pas à comprendre une telle injustice, à se demander si notre métier est plus bas que le plus vieux métier du monde“, murmure-t-on en faisant allusion aux belles de nuit qui ont déjà eu elles aussi leur part.
La décision de la CUA de procéder à l’assainissement de la Capitale a également provoqué la colère des propriétaires des box construits sur les trottoirs d’Analakely, qui ont été détruits. Ces commerçants ne s’y attendaient pas, étant en possession de contrats délivrés par la Commune Urbaine d’Antananarivo, dirigée à l’époque par Mme Lalao Ravalomanana. Quelques membres du Conseil municipal ont également montré leur désapprobation à l’égard de cette décision de dégager les trottoirs de la Capitale qui étaient gênés par ces constructions.
Vu la situation actuelle, le mois de juin ne verra pas encore la fin du confinement et la grogne restera présente…

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