Il ne faut pas négliger l’honneur des enseignants car l’avenir du pays dépend beaucoup d’eux à travers l’éducation qu’ils inculquent aux élèves. Ce n’est pas pour rien si le Président Tsiranana, dès le début de notre indépendance, a mis en priorité la place importante des enseignants parmi les fonctionnaires.
Maintenant, tout a changé. L’instituteur des EPP et les professeurs des CEG et Lycées ne sont plus considérés. La société actuelle et les gouvernements qui se sont succédé les sous-estiment et les mettent dans la mauvaise posture d’insignifiance regrettable. C’est grave pour l’avenir, car ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui vont prendre la relève et c’est le pays entier qui attend du savoir-faire de nos enfants.
Outre cette considération alarmante, le pays ne possède plus de formation adéquate pour les enseignants. Où sont les Ecoles normales pour les formations pédagogiques des instituteurs et des enseignants pour les CEG et Lycées ? Tout a disparu et on se demande comment on peut parfaire l’Enseignement à Madagascar avec ce système FRAM, qui est une solution d’urgence mais inefficace dans la logique. Où sont et que font les inspecteurs de l’Enseignement ? Beaucoup reste à faire pour parfaire l’Enseignement à Madagascar.
Et cette histoire de cadeau émanant du Président Rajoelina dont les enseignants n’ont pas été honorés n’est autre que cette mauvaise considération à leur endroit. Mais la grève n’est pas une solution. Il ne faut plus offenser les élèves pour des raisons pareilles. Vous apprenez à l’école de mauvaises habitudes insignifiantes : une grève pour des indemnités de fin d’année non payées ? Soyons sérieux et pensons à l’avenir. Il reste à savoir si cela existe dans les droits de grève. Ah ! Le Président Tsiranana se serait retourné dans sa tombe.

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