Lamentations !

Une mère crie à l’injustice subie par son fils en prison et dénonce la mainmise du Grand dirigeant et de son ministre de la Communication sur l’institution juridique à Anosy. L’émission de Gascar Fenosoa a dévoilé, pour la nième fois, des vérités qui démontrent la dictature à Madagascar. Les téléspectateurs savent maintenant que l’injustice règne dans notre pays.

La mère de Be Rija n’a plus de force pour délivrer son fils de la prison alors qu’il a déjà signé le « désistement » pour sa remise de peine et de la grâce présidentielle non accordées par les autorités compétentes au dernier moment. C’est le cas également de l’ancien ministre Rolly Mercia. Les 44 mois d’emprisonnement à Antanimora seront effectifs. Sans rentrer dans détails, les observateurs demandent une transparence totale sur ces cas, car les éclaircissements peuvent soulager et lever les doutes sur les accusations à l’endroit des dirigeants.

Non ! Pas de déclarations officielles ni des explications à la presse. Le Grand dirigeant et son ministre de la Communication sont muets sur ces évènements à Ambohipo dont les arrestations sont arbitraires. La mère, qui a sollicité la libération, à genoux, devant la ministre, n’a pas eu gain de cause et fait appel. Elle a été assistée par une jeune politicienne qui connaît bien la situation dont l’injustice, la mainmise sur la Justice et la corruption.

Dans ces apparitions télévisées de l’émission de Gascar, le Grand dirigeant est mis à nu, sa dictature sur la gouvernance du pays est révélée au grand public. Ce qui va nuire les prochaines élections, car personne ne va élire un dictateur. Encore plus grave, la population ne va pas voter « orange » C’est fini ! Trop d’injustice… Les lamentations d’une mère sont blessantes et amères. Les réactions ne vont pas rester là. Peut-être que de retour d’Abidjan, le Grand dirigeant changerait d’attitude… Qui sait ?

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