Il y a quelque chose qui ne va pas dans la vie des journalistes à Madagascar depuis que le ministère de tutelle s’immisce dans toutes les affaires dont il n’y rien à voir. Ici, on parle de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM). Mais quand le pouvoir veut tout prendre en main, Madame invente tout, or elle était, avant son poste ministériel, une des leaders pour la liberté de la presse et militante pour les droits de l’Homme. Dommage que tout change en si peu de temps. Elle était les compagnons de Fidèle et de Rolly dans une lutte sans merci contre l’actuel Grand dirigeant. L’OJM est maintenant entre ses mains, elle fait comme elle veut. Il reste à savoir si elle connaît la genèse de cette institution journalistique comme le Père Ralibera (Lakroa) et Ralaiarijaona (Maresaka) l’avaient créée et conçue. Les objectifs ne devraient pas changer sans une grande Assemble générale des Journalistes de Madagascar.
L’indépendance des journalistes n’existe plus avec le régime actuel. Même pour l’attribution de la carte professionnelle de presse, des problèmes surviennent toujours, car le comité mis en place n’est pas conforme aux règles qui régissent l’Ordre. Ce qui décourage l’actuel président Gérard. « Tout est politique et Freedom est partout annoncent les gens de presse » Non ! Pas d’ingérence politique !
Par tous les moyens, une élection se tiendra avec une seule candidate à l’image de Monica. Elle est courageuse et elle ose défier Madame la ministre. A moins que… Nous la connaissons bien cette candidate, battante sur tous les fronts pour offrir des informations au public. Il reste à savoir ce que va penser Madame la ministre. Pour les journalistes, le mécontentement est encore fort et chaud, et beaucoup annoncent le boycott. Mais, Monica ne se laisse pas faire, elle enfonce le clou.
En tout cas, le ministère de tutelle n’a rien fait pour aider les journalistes face à la crise du Covid, et le métier s’appauvrit très vite avec des patrons de presse véreux avec salaire misérable et le manque de professionnalisme. Les formations et les stages n’existent plus que pour ceux qui sont Freedom. Ridicule ! En plus, la liberté de presse est bafouée étant donné que des journalistes sont emprisonnés. Libérez Rolly Madame la ministre, c’est votre copain, et aussi ministre de la Communication comme vous !
Les premières actions de Monica, si elle serait élue, serait de libérer Rolly et consorts de la prison. Ainsi, nous la soutenons, car elle travaille pour la une presse libre, sans contrainte, sans peur et sans relâche. Gérard a été maté de ses actions et ses amis sont désespérés de travailler avec Madame la ministre. La loi sur la Communication ? C’est Freedom où la TVM est son fief. Attention quand même car la roue tourne…
