Savez-vous le sens de ce sigle ? Opération Karana ! Ça a existé en 1986 dans quelques régions de Madagascar où les magasins et habitations des Karana ont été vandalisés par les populations. Eh oui ! Las de l’exploitation de ces étrangers dans leur propre pays, le peuple en avait marre. Une révolte populaire ! Mais Ratsiraka, le président en exercice de cette époque, a « sauvé » la situation en ordonnant aux militaires, ceux du RFI, à mater le mouvement. Sinon, ils étaient tous partis.
En ce moment, ils sont en force dans tout le pays. Tout est entre leurs mains, l’Immobilier, l’Economie, l’Industrie le Commerce, et les échanges, les Télécommunications, l’Energie, l’Hôtellerie, les terrains… Tout est Karana à Madagascar. Les dirigeants sont des insignifiants face à leur suprématie, et sont obligés de leur suivre avec leur argent. On vend, on offre, et on donne les biens du pays aux Karana. Ils sont les plus riches du pays, suivis de Crésus, seul malagasy au tableau d’honneur de la puissance financière à Madagascar, le pays le plus pauvre et le plus endetté du monde.
Qui a financé le putsch de 2009 ? Suivez mon regard… Ces Karana ont tous la double nationalité, malagasy et française. D’autres en ont plus. Ils bénéficient des droits de douanes avec le système de délocalisation et de partenariat avec les sociétés françaises. Les banques locales, filiales des banques françaises, s’ouvrent à eux avec des prêts illimités. Les Karana sont les maîtres des trafics de devises et d’or, de saphir et d’autres ressources naturelles. Tous les emplois sont entre leurs mains, et c’est pourquoi la plupart des nationaux sont au chômage, ou mal payés. Les zones franches sont également leur apanage.
Si on veut que notre pays soit prospère, chassez les Karana. Qu’ils rentrent chez eux, comme un président africain, Amine Dada l’a fait pour son pays. Xénophobie, Non ! Mais Madagascar appartient aux malgaches. Maintenant, ça dépasse les bornes. Réagissez Monsieur le Grand dirigeant ! Une autre OPK ? Faut bien réfléchir !
