Catégorie : Editorial

Dodah pour les amis ou Henri Razafintsalama, vient de nous quitter pour un monde meilleur. Dodah, c’est le karaté d’abord.

C’était prévu, de la part des élus indépendants à l’Assemblée nationale. Ils vont rejoindre l’IRMAR. C’est dire qu’ils ont usé de l’ignorance de leurs électeurs durant cette course à Tsimbazaza.

La construction d’une autoroute Antananarivo-Toamasina fait couler beaucoup d’encre depuis l’année dernière. Pourquoi ? Parce que ce n’est qu’au début et l’élu du Peuple, citoyen français n’a rien à faire que de faire rêver. Est-ce une urgence pour le pays ? Des travaux de longue haleine qui vont prendre des décennies ?

Les élèves de T5 ont passé leur examen de CEPE il y a quelques semaines. À Midi, les uns sont rentrés chez eux pour manger, mais les autres, éloignés de leurs maisons, ont pris un petit coin pour casser leurs croûtes, d’autres dans des jardins ou le long des murs de l’établissement où se déroulent les examens.

Cette fois-ci l’Assemblée nationale va changer de face dans la mesure où l’opposition pourrait bien se positionner face à la majorité. Il ne serait plus question des lois bidons acceptées aux mains levées, il n’est plus questions d’une formation de gouvernement où règne le népotisme, et d’un Sénat copains-copines. L’image politique pourrait se tendre vers plus d’intelligence et de sagesse.

Un pays en décadence. C’est Madagascar 2024. Oui, en cette journée où l’on célèbre la fête du retour à l’indépendance, l’ambiance est fade, hypocrite et  vile. En 64 ans, nous retournons au Moyen âge, avec une pauvreté extrême où la population agonisante, ne vit plus aux normes humaines.

L’élu du Peuple, citoyen français a prié dimanche pour aboutir à une hausse des carburants, à la veille du 26 juin. C’est un saint dirigeant qui a la bénédiction de Dieu tout puissant pour la prospérité de son pays. En plus, il a offert les téléphériques en guise de cadeaux pour la fête de l’Indépendance.

En échange des téléphériques, la région de Morondava est envahie par les sauterelles. Un essaim de plusieurs kilomètres envahit le ciel à partir de Miandrivazo et traverse Ankilizato et Mahabo. Ces insectes détruisent tout ce qui est plante verte, surtout le riz, manioc et maïs à leur passage.

Littéralement “Sales”. Oui nous sommes sales, et c’est dommage. Qui c’est qui a l’idée de monter une kermesse à l’avenue de l’indépendance sans installer des kits de toilette ? Et tout le monde crie : “Voretra!” étant donné qu’il n’y a rien d’installation sanitaire pour les besoins naturels.

Diktat à fond. C’est l’ambiance post-électorale qui prévaut en ce moment de la part du pouvoir. Les institutions étatiques comme la HCC, CENI, Justice et Intérieur n’ont plus droit à fléchir face aux ordres de l’élu du Peuple, citoyen français et de ses partisans. Ils doivent remporter coûte que coûte.