Est-ce qu’il existe un gouvernement ? A part les signatures de convention avec les institutions étrangères et les ateliers, on ne voit guère les membres de l’exécutif en action. Il n’y a que le Grand dirigeant et le Premier ministre qui sont présents, et les autres travaillent en coulisse, sans trompette ni tambour.
C’est tout à fait normal, suite aux évènements qui se sont succédé, seul le Grand s’exhibe à sauver les populations en détresse. Un geste louable ! Personne ne l’assiste sauf les militaires. A ce rythme, ses acolytes seraient mal notés. D’ailleurs, beaucoup seraient mis à la touche pour ce prochain remaniement. Il a déjà annoncé ses intentions. « Ceux qui n’ont pas réussi leur contrat-programme seront remplacés ». Puis, il y a aussi ceux ou celles qui ont fauté et qui ont entraîné des problèmes.
On attend le remaniement dont seuls les grands décident de l’avenir du prochain gouvernement. Des CV ont été envoyés mais il reste à savoir si le cabinet d’études pourrait en sortir les meilleurs et les vrais. C’est difficile ! En tout cas, nous, en tant que dominés, nous avons l’habitude d’attendre leur choix. Des noms vont sortir, mais ça ne nous étonne pas du tout. Qui est ce Monsieur ou Madame à tel ou tel poste ? Ni chaud ni froid… Nous savons tout simplement que ce sont les grands dirigeants qui font tout jusqu’à sauver des sinistrés. Les pompiers et l’Armée sont les assistants.
En plus, c’est avant le remaniement qu’on connaît qu’un tel est ministre d’un tel département. C’est le moment où on l’aperçoit dans les chaînes télévisées ou d’autres médias. « Ah ! C’est le ministre ! » D’autres membres du Gouvernement organisent des pratiques « populaires » pour y rester un peu plus longtemps, pour un deuxième mandat. Chacun sauve la face devant le Grand Dirigeant.
Pendant ce temps, la population ne vit plus, elle s’agonise petit à petit. Le panier n’a jamais été garni faute de pouvoir d’achat, et les soins médicaux n’ont jamais été réalisés, vu la cherté des médicaments. On attend que les enfants travaillent un jour et gagnent un salaire décent. Mais c’est encore un rêve. Avec une situation pareille où le chômage est à l’extrême, on attend l’IEM. Un espoir ou une utopie ? Las de la politique !
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