En matière d’investissement, beaucoup restent à apprendre. L’exemple de Tsimiroro est frappant. Durant le régime de Rajaonarimampianina, tout était clair. En 2015, la Jirama pouvait déjà s’approvisionner en huile lourde, et la route qui devrait mener à Tsiroanomandidy devrait être en construction. Des centaines de millions de barils étaient disponibles. Nous étions présents in situ durant cette cérémonie. Qui aurait pensé que tout est dans l’eau ? Il n’y avait pas eu de problèmes en électricité jusqu’à la fin du mandat de Rajao. Mais l’arrivée du Roi Rajoelina a tout bouleversé. Mada Oil SA a disparu de la circulation dont les contrats ne seraient pas conformes et des suspicions de corruption seraient effectuées quelque part. La Jirama déclare maintenant que le fuel de Tsimiroro n’est pas conforme. Où en est-on ? Où sont nos compétences pour bien gouverner et bien gérer nos ressources naturelles ? Le pays possède une richesse énorme et personne n’arrive pas à l’exploiter, se contentant des contrats d’achat d’importation avec les opérateurs « étrangers », pour une perte inestimable de plusieurs millions de dollars et faire souffrir la population.
En réalité, le pouvoir actuel ne penserait jamais à développer le pays comme il faut. Les richesses naturelles sont vendues à l’extérieur, comme l’or, le bois de rose, l’huile lourde de Tsimiroro, et les îles aux plages de sable blanc. Il paraitrait que le prix du carburant va flamber. Ce n’est pas l’affaire des populations pauvres mais elles souffriront pour la circulation des biens et des personnes avec l’augmentation des prix de transport. Ce sont les gens du pouvoir qui vont gagner avec les tickets de carburant et aussi les pétroliers. Si le site de Tsimiroro aurait bien fonctionné, il n’y aurait pas de problème, mais, Hélas ! Nos gouvernants actuels sont nuls et corrompus. Le pétrole, nous en avons en pagaille, mais nous ne savons quoi faire avec leur ignorance. Dommage !
La réalité est que nous ne voulons pas progresser, et nous préférons acheter les matériels, groupes électrogènes ou les plaques solaires des Karana, Chinois et des Français qui abondent sur le marché. Perte totale !
