Le programme annoncé par le Grand dirigeant pour améliorer l’autosuffisance alimentaire devrait être lancé en début de mandat. Maintenant, c’est trop tard, car il est en fin de course, et les présidentielles sont déjà là. Madagascar ne devrait pas importer du riz, car il devrait être suffisant si on étudie les statistiques. Les catastrophes naturelles, comme les cyclones étaient une occasion pour faire venir du riz de l’extérieur, et à distribuer gratuitement pour des causes politiques.
Certes, il faudrait tout améliorer concernant la production du riz, étant donné que les infrastructures demandent des réparations fréquentes pour mieux produire, et les techniques innovantes sont déjà acquises. Les problèmes domaniaux et le manque de ressources financières pour évacuer les produits sont inévitables et inaccessibles pour les agriculteurs.
Mais le volet Autosuffisance alimentaire s’étend sur plusieurs programmes, dont la malnutrition, qui sévit sur tout le territoire. C’est le manque du pouvoir d’achat au niveau de la population. Que faire si on produit du riz suffisant mais on n’a pas les sous nécessaires pour consommer ? C’est là que les discussions devraient être tenues, entre autres, le travail et l’emploi durables. Nous sommes en retard sur ce programme dont l’Etat a négligé. Mais, la plus grave est la carence en micro nutrition au sein de la population. Elle n’a pas la force de travailler et aurait du mal à produire. C’est là que le Grand dirigeant devrait accentuer sur le programme d’autosuffisance alimentaire. C’est important si on veut produire davantage. Il faut rattraper ce retard en carence alimentaire, dont la consommation de riz est de 406g/personne/jour.
