Outre les discours et palabres prometteuses de nos gouvernants, l’avenir du pays demeure décourageant pour les gouvernés. Après les mois de tentative de changement pour le développement, un « test de six mois » selon les dires, l’Exécutif n’a pas réussi à percer les vrais maux du pays, à part quelques tentatives sur l’éternelle lutte contre la corruption ou la continuation des projets de l’ancien président, et rien ne profile à l’horizon. Et au niveau des nouveaux élus, il n’y a pas d’espoir, car tout débute, comme d’habitude, à leurs avantages, dont les fameux 4×4.
Soyons réalistes, les attentes et les espérances des populations, ainsi que les promesses électorales des dominants sont-elles exaucées ? Pour le moment, tout est rêve et illusion. « Qui vous a dit de nous élire ? » Tout compte fait, il n’y a pas de partis politiques à Madagascar avec des objectifs précis pour diriger le pays. Il y a même des partis « indépendants » qui attendent à chaque tournant, le changement de veste, le moment de lever la main et de suivre la majorité, de celui qui est au pouvoir, un parti vénéré et adoré, sans but mais du nom de son créateur, notre dirigeant bien aimé.
On s’attèle à la venue du Pape, le Représentant de Dieu sur terre pour les catholiques, avec des aménagements des rues et des lieux, là où il va passer durant son séjour. Il ne faut pas que le Pape voit le mauvais état des routes, les ordures, bref, la pauvreté qui règne au pays. Piètre réalité, mais deux journées de liesse et de prière. On espère le changement.
Outre ce programme papal, rien à l’horizon. Toujours des promesses qui font rêver après les épreuves de test où rien n’a été fait. Des élections ? Ça n’intéresse plus personne sans une réforme totale de la mise en place du civisme et de la morale.

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