Le PAM et la plateforme Anjaramasoandro (SBN) veulent vulgariser le riz fortifié dans l’objectif de pallier aux carences en micronutriments au niveau de la population à Madagascar. Des essais pilotes ont été concluants à Fieferana par l’ONN et diverses associations sont partantes dans ce système de fortification des aliments de base qui est une stratégie rentable. D’ailleurs, selon le PAM, plusieurs pays du monde, en Asie et en Amérique latine, pratiquent déjà le riz fortifié comme stratégie de Santé publique sur des populations où le riz est un aliment de base. Ce riz à micronutriments garde le même goût et la même odeur comme le riz actuel, mais fortifié.
L’idée de vulgariser la nouvelle pratique nutritionnelle n’a pas d’objection, sauf au niveau de la législation et de la régularisation. Le secteur privé, en collaboration avec le SBN (Stratégie Sun Business Network Madagascar) s’est déjà engagé entant que partenaire dans le renforcement de la nutrition. Le gouvernement est également impliqué pour la facilité des actions à entreprendre dans l’assistance en matière de nutrition et la mise en place d’un environnement politique favorable en matière de législation et de réglementation. Il est important de reconnaître que les entreprises et le gouvernement s’engagent que la politique nutritionnelle constitue un investissement stratégique à haut rendement pour la santé de la population et la productivité des travailleurs.
Ainsi, l’ONN, dont les actions sont efficaces dans les programmes de filets sociaux, est largement impliqué dans les grandes décisions de la vulgarisation du riz fortifié à Madagascar, initiée par le PAM. Dans le contexte actuel de la nutrition, il est temps de lancer le projet. L’atelier qui s’est tenu vendredi dernier au Carlton est optimiste. Pourquoi pas ? Le SBN veut aller loin en matière de nutrition.
