Pour le moment, il n’y a pas encore de statut concernant l’opposition au niveau de l’Assemblée nationale. Or, la session est close. La présence de cette institution politique dérange Tsimbazaza, par Ambohitsorohitra interposée. C’est à dire, que le dirigeant actuel ne veut pas d’opposition et veut gouverner seul. C’est ce qu’on appelle la dictature. C’est évident avec le passé historique de « coup d’Etat » et l’actuel reflet des élections avec les abstentionnistes. C’est une cicatrice d’indifférence de ne plus accepter la fausse démocratie qui prévaut en ce moment.
Pourquoi n’a-t-on mis à l’ordre du jour le statut de l’opposition à l’Assemblée nationale ? Parce que ça gêne. Un ancien dirigeant mais ayant également le même caractère dictatorial que l’autre voulait siéger en tant que Chef de l’opposition à Tsimbazaza. Pas question ! Deux dictateurs dans le pays et dans un même mandat ne serait pas possible et ce sera la cacophonie. Les députés ont choisi de débattre la loi sur la Communication médiatisée et discuter de leurs avantages comme les salaires et les 4×4…
Il est temps alors d’envisager d’autres optiques politiques car la population rejette ceux qui veulent gouverner en ce moment. Les partis ont leurs rôles à jouer dans ce jeu de pouvoir. Mais il reste à savoir s’ils auront la capacité de dominer la situation critique de retournement de veste et de renouveler l’éthique politique à Madagascar. Des gens sont capables mais ils se retirent carrément de peur d’être terrorisés. Et, de nouveaux généraux sont nommés ou sont montés en grade. Attention ! L’Armée se renforce et c’est déjà un signe de la dictature.
On parle de référendum pour changer la Constitution. Ou plutôt renforcer de plus en plus la dictature et le maintien du pouvoir. Qui va voter ce nouveau référendum ? Les 20% de votants et des bulletins et listes électorales entachés de fraudes électorales. Alors, adieu la démocratie ! Il est préférable de changer la donne. Les discours politiques ne marchent plus. La population a compris entre rêve et réalité. Pour le moment, on fait rêver… La politique n’a plus son sens et son rôle dans le pays.

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