13 mai 1972 : une date historique pour Madagascar en particulier. C’est celle d’une lutte populaire menée contre un régime néo-colonialiste avec comme départ des revendications estudiantines, et qui a abouti à la chute de la 1ère République. Par la suite, bien des choses, en bien ou en mal – à chacun d’en juger -, se sont passées, se sont décidées sur cette place bien connue qui porte désormais le nom de cette date.
13 mai 2020 : le pays est encore plongé dans une lutte – une guerre serait plus appropriée – où l’adversaire est cette fois invisible, une guerre qui doit unir toutes les forces vives du pays car l’adversité ne fait pas de distinction entre les classes sociales : C’est le coronavirus.
La plupart des mouvements, des luttes nées sur la place du 13 mai qui ont connu un succès ont tous un point commun : à chaque fois, il y avait toujours un leader qui parvenait à créer une véritable union sacrée. Dans la guerre menée aujourd’hui, cette union sacrée fait défaut.
Or dans chaque guerre, il faut un chef dont les décisions sont unanimement acceptées sans la moindre contestation. Seulement, dans cette guerre contre le covid-19, le chef ne fait pas l’unanimité dans ses actes et décisions.
En effet, bien trop de choses sont à l’origine de ce désaccord envers le chef : le retour prématuré des élèves à l’école alors que des enfants d’une même classe sont infectés, la gestion des aides internationales dont on demande une meilleure transparence, des preuves tangibles sur l’efficacité du covid-organics,…
Le leadership ne se décrète pas, il se prouve. Il suffit d’un rien pour obtenir cette union sacrée. Au chef de convaincre par ses décisions et actes. Le peuple n’en demande pas plus, hormis ces politicards qui, en mal de notoriété, cherchent à se distinguer, quitte à mettre en jeu leur crédibilité.

Pour mieux vous servir, l’AMP travaillera dans le respect de tout un chacun, dans la réalité des actualités et de ce qui nous entoure. L’objectivité sera notre mot d’ordre.