Urgences !

L’intervention à la Tribune des Nations-Unies n’apportera pas des solutions urgentes pour Madagascar. C’est un passage obligé, dit-on, quand on ose prendre le pouvoir et diriger un pays membre. Toutes les prestations sont les mêmes, dictées par les urgences internationales, laissant de côté, des fois, les souhaits « personnels » d’un pays. Il existe des réunions préalables consacrées à ces thèmes, auparavant avec la participation du ministre des Affaires étrangères.

Parler de la guerre en Ukraine, mais avec une position « neutre » ou penchée vers la Russie ne veut rien dire. Les Nations-Unies possèdent déjà un programme bien défini pour l’Ukraine. La position malgache est mal vue par les européens, qui insiste à soutenir la coopération avec la Russie. En tout cas, cette direction vers l’ex-URSS trouverait des compromis au développement économique, vu que Poutine serait en difficulté face aux autres européens.

Les urgences se trouvent au pays. Le problème du prix du baril serait résolu si Madagascar a su gérer ses ressources naturelles en pétrole comme Tsimiroro, Bemolanga ou autres. La reconstruction d’une raffinerie était souhaitable, mais en vain. Le pays est toujours contraint d’exporter le carburant et se trouve à la merci des pétroliers étrangers. Mauvaise gouvernance et manque d’idées d’émergence !

En fait, qui va nous soutenir dans toutes les doléances annoncées à la Tribune des Nations-Unies ? Il n’y a que les bailleurs de fonds traditionnels, dont des avances ont été faites à New York avec le FMI. Pourquoi le Grand dirigeant n’a pas réclamé l’or de l’Afrique du Sud ou de Dubaï ? Les urgences sont oubliées et la pauvreté va perdurer. Maintenant, on peut exporter les pierres précieuses. Est-ce une solution aux urgences ? L’Éducation à Madagascar se trouve dans l’impasse, dont l’avenir du pays compte sur les jeunes qui vont prendre la relève. Mais rien n’est fait. Le Grand dirigeant va encore briguer un autre mandat ? Réflexions…

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