Par Toavina Ralambomahay
Les citoyens opposants n’ont rien à attendre des Américains, de la Sadc, de l’Union européenne encore moins de la France. Que ce soit à propos de l’Irangate (Boeing), de la tenue du sommet de la Sadc (Août 2025), des différends avec l’Union européenne ou de la non-rétrocession des Nosy Malagasy, les citoyens opposants doivent se débrouiller seuls.
Souvenons-nous que c’est la Sadc même qui a condamné Andry Rajoelina comme étant un putschiste en 2009. Aujourd’hui, la même Sadc le reconnaît comme étant son president, a fortiori avec une nationalité française. L’Union Africaine avait sanctionné 109 personnalités en 2010, elle les ont toutes absoutes sans aucune forme de procès.
De même, dès 2019, d’une pierre deux coups, David Mallpass, Américain à la tête de la Banque mondiale, se rend chez Andry Rajoelina, président de la République. Bien qu’Isabelle Delattre, ambassadeur de l’Union européenne ait eu maille à partir avec le gouvernement malgache, elle a été tout simplement été remplacée. Son successeur, bien que tancé verbalement par notre ministre -à juste titre quand il s’agit de souveraineté-, coopère de bon cœur avec le pouvoir actuel.
La France est encore plus claire. Même si elle ne veut pas rétrocéder nos îles, elle octroie tout de même et ne retire pas la nationalité française à Andry Rajoelina (Manuel Valls, qui a signé le document est encore aujourd’hui au gouvernement).
Autant dire que ce n’est ni un Borah ni un Congolais qui va donner 1.000.000 $ aux citoyens opposants malgaches pour lutter contre ce pouvoir à scandales et paupérisateur.
Ces derniers doivent se prendre en charge avec leur niveau intellectuel et leur quatre sous, à savoir côtiser pour préparer les prochaines élections, notamment sénatoriales cette année 2025 pour mieux élaborer une stratégie de conquête du pouvoir dans trois ans en 2028.

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