Les informations recueillies auprès de quelques centres d’examen de la capitale et de certaines autres régions de l’île révèlent l’absence remarquable des candidats aux épreuves du baccalauréat session exceptionnelle qui ont débuté ce 23 octobre. Ce n’est pas étonnant étant donné que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a déjà annoncé que les candidats qui n’ont pas réussi à la 1ère session du baccalauréat ne sont pas obligés de passer à la session exceptionnelle des épreuves. Ces candidats ont fait leur choix et préfèrent refaire leurs études pour la prochaine session de l’année scolaire 2019-2020. Au total, 97.136 candidats sont inscrits pour passer la session exceptionnelle, représentant les 58% des candidats recalés lors de la 1ère session dans toute l’île répartis dans les 299 centres d’examen comme auparavant. C’est-à-dire le taux de réussite au niveau national du baccalauréat a été de 42% dont Fianarantsoa est classé au premier rang avec taux de 58%. Pour le cas d’Antananarivo, le taux de réussite a connu une baisse de 6% du taux réussite, soit 40,56% par rapport à l’année dernière sur les plus 67.000 candidats inscrits.
Pour revenir aux épreuves, bon nombre de candidats n’ont pas répondu à l’appel comme dans deux centres d’examen de Marovoay avec 120 absents, 55 à Amboasary-Atsimo, 47 à Ikongo ou encore 60 à Andapa. En ce qui concerne la capitale, les centres d’examen ont marqué des absents sur leur registre comme au lycée Ampefiloha avec plus d’une centaine, au lycée Nanisana une cinquantaine ou à Analamahitsy une trentaine. Pour dire que certains candidats qui ont échoué n’ont plus eu le courage d’affronter les épreuves pour tenter une seconde chance. La première journée est consacrée au traitement de la Philosophie et de la Langue vivante. Pour le moment les épreuves se sont déroulées sans incident majeur, mis à part l’absence. La sécurité est fortement renforcée dans tous les centres d’examen afin d’éviter les éventuelles fuites des sujets dont les frais d’acheminement ont été pris en charge par Présidence de la République. Le président Andry Rajoelina a souligné que la réalisation de cette session exceptionnelle a nécessité des dépenses d’un montant de 10 milliards d’ariary, un coût faramineux permettant de construire une nouvelle université. Le chef de l’Etat d’espérer qu’aucune perturbation ne se produise en vue d’assurer un bon déroulement de cette session exceptionnelle.

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