Aucune amélioration sur la fluidité de la circulation dans certains points noirs des carrefours de la capitale même si la police nationale chargée de circulation a promis de résoudre les problèmes d’embouteillages surtout en cette période de fêtes. En prenant comme exemples aux carrefours d’Andohan’Analakely et de Soarano-Analakely où force est de constater la souffrance des usagers de la circulation à cause du blocage de la circulation du matin jusqu’au soir. En fait, malgré le déploiement de tous les éléments de la police de la circulation, les embouteillages ne sont plus maîtrisés. Il arrive que les usagers, véhicules et transports publics, consacrent plusieurs heures pour arriver à destination et optent à faire de la déviation, tandis que d’autres préfèrent marcher à pied. Seuls les motards arrivent à se faufiler entre les voitures pour circuler, une bonne pratique pour fuir les embouteillages mais c’est un danger.
A plus d’une semaine des fêtes de Noël et de fin d’année, les usagers de la circulation doivent faire face à cette situation, sans oublier la chaleur époustouflante. Le problème réside dans le fait que le nombre des voitures qui circulent ne cesse d’augmenter et les infrastructures semblent insuffisantes pour les accueillir, pour ne pas dire que la capitale est pratiquement saturée. A cela s’ajoutent le manque d’organisation de la circulation urbaine en général qui ne répond plus en normes, le non-respect du code de la circulation par les usagers, le manque de projet de désengorgement de la capitale malgré les progrès réalisés dans la création d’autres axes, et surtout le fait de ne pas respecter les trottoirs pour les piétons, les chaussées pour les véhicules et les marchands dans leurs box. Les embouteillages sont devenus une réalité quotidienne des Tananariviens non seulement durant les heures de pointe mais presque toute une vie. Le maire de la capitale élu provisoirement dispose déjà dans son programme des solutions pour que la circulation soit fluide pour satisfaire les besoins des populations.
