La direction interdiocésaine des écoles catholiques (Didec) s’est prononcée sur les dispositifs à prendre face à la suspension des cours surtout pour les classes intermédiaires, face à l’état d’urgence sanitaire occasionné par la pandémie du Covid-19 sur tout le territoire. Les parents ne doivent pas s’inquiéter sur la continuité des activités pédagogiques dans les établissements scolaires catholiques en les exhortant de régler les écolages de 10 mois, étant donné que l’année scolaire a été interrompue au mois de mars et il reste quatre mois pour finir les études. Selon les explications du premier responsable de la Didec, le weekend dernier, les dix mois d’écolage servent à assurer le fonctionnement des écoles et de leurs employés, incluant les enseignants pour qu’il y ait une vie vu la crise sanitaire. Ainsi, les élèves, dont leurs dus ont été payés, devront passer des tests de passage à la classe supérieure qui seront organisés avant la prochaine rentrée scolaire. Toutefois, ils bénéficient du soutien de leurs écoles respectives pour les accompagner pédagogiquement en vue de mettre au point leur niveau intellectuel pour qu’ils soient en mesure de suivre à temps les programmes d’enseignement. Mais la faisabilité de ce projet dépend de l’évolution de la crise sanitaire liée au coronavirus.
Il est important de signaler qu’à Toamasina, toutes les écoles catholiques sans exception ont été fermées, et même pour les classes d’examens. Un élève de la classe terminale issu d’une école catholique de la capitale Betsimisaraka a été confirmé positif du Covid-19. En parlant toujours de l’éducation, le ministre Rijasoa Josoa Andriamanana a tenu à rassurer que l’année blanche ne serait pas à craindre après ces deux mois et demi de fermeture des écoles et de suspension des cours. Quant aux examens officiels, l’équipe du ministère de tutelle est en train de réfléchir sur les dates des épreuves du CEPE et BEPC qui pourraient être reportés.
