Les éléments des forces de l’ordre sont plus déterminés que jamais pour prendre en main la gestion de la circulation, des entrées et sorties dans la région Analamanga. Au début de cette semaine, bon nombre d’usagers de la circulation se plaignent de ne pas avoir connaissance de ce nouveau dispositif stipulant l’interdiction de la circulation venant et vers les autres régions concernées par le confinement. Plus précisément, aucune autorisation n’est plus valable sauf pour les obsèques présentant un acte de décès et un permis d’inhumer comme pièces justificatives, les transports de marchandises dont les produits alimentaires et l’évacuation sanitaire.
La restriction concerne tous les usagers de la circulation comme les piétons, les deux roues, les voitures particulières, les camions et les transports publics. Les zones de contrôle des gendarmes et polices ont été étendues sur les routes nationales face aux doléances de certains usagers et populations ayant des résidences secondaires dans les périphéries de la capitale. Pour la RN1, le barrage sanitaire a été installé depuis hier à Imerintsiatosika au lieu d’Ambatomirahavavy et celui de la RN2 à Ambatolaona si il a été mis en place à Ambohimalaza créant de monstres embouteillages. En ce qui concerne le contrôle sur la RN7, le contrôle se fait strictement sans changement à Ampangabe du côté d’Analamanga Park et celui de la RN3 à Andriampamaky.
Toutefois, la circulation interne est libre mais les usagers doivent suivre toutes les règles y afférentes comme le respect de la distanciation sociale, le port de masque obligatoire et le lavage des mains avec du savon ou du gel désinfectant. Tout cela est limité à 13 heures et ce dispositif touche également toutes les activités commerciales, les emplois formels et informels. Pour les journalistes, ils sont libres de circuler et d’exercer leur métier en présentant leur carte professionnel mais ne peuvent pas se déplacer dans les autres régions.
