RÉPONSES AUX URGENCES : Prioriser l’évaluation des dégâts

Afin d’accélérer les interventions d’urgence auprès des populations sinistrées des districts de Mahajanga I,  Soalala, Antsiranana I et Besalampy, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), par le biais de son Centre d’études de réflexion, de veille et d’orientation (Cervo) et ses partenaires, sont à pied d’oeuvre à partir de ce jour sur la coordination des envois d’aide humanitaire et logistiques. A part les dons de vivres et de PPN remis par le gouvernement hier à Mahajanga et Soalala, comme étant les premiers secours aux sinistrés, parmi les mesures envisagées figure l’évaluation des besoins en matière de logistique sur les sites concernés, le déploiement des deux hélicoptères et de deux avions du COFOA disponibles pour le survol des dégâts,  la coordination de l’acheminement des logistiques et de l’aide aux sinistrés.

Sur ce sujet, une équipe formée du BNGRC, de l’ONG Medair et de la Croix-Rouge Malagasy (CRM) effectue actuellement un survol vers Soalala et Besalampy, grâce à la contribution gratuite de la compagnie aérienne MAF. La restitution du survol aura lieu demain dans le cadre de la réunion du CRIC dans le local du BNGRC. Ce jour est également prévu l’envoi du premier bateau d’une capacité de 100 tonnes vers le district de Soalala pour transporter des vivres et des non vivres ainsi que des produits de purification d’eau.

Pour revenir aux dégâts occasionnés par le passage du Belna, le bilan provisoire du BNGRC fait état d’un mort et de deux disparus pour la région Boeny, tous des enfants, ainsi que de 1742 personnes sinistrées pour les districts de Mahajanga I, Soalala, Antsiranana I et Besalampy. 1.472 personnes ont été déplacées dont 172 pour Mahajanga I et 1.300 pour Soalala. Pour les infrastructures endommagées par les intempéries, 55 maisons ont été détruites à Antsiranana I. A Besalampy, 22 cases, 12 bâtiments administratifs et 25 salles de classe ont été détruits, et l’on recense 850 personnes sans abri hébergées au bazar communal.

Les dégâts matériels après les intempéries

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