Madagascar n’est pas encore prêt pour l’utilisation du vaccin pour se protéger du coronavirus à l’instar des autres pays africains comme au Maroc, en Algérie, aux Seychelles, à Maurice. La plupart de ces pays utilisent les vaccins AstraZeneca, Sinopharm et Pfizer et déclarent être satisfaits de l’utilité de ces produits. Mais le ministre de la Santé publique, Hanitrala Jean Louis Rakotovao, a annoncé lors de sa déclaration radiotélévisée, sa crainte face aux effets indésirables du vaccin notamment le produit AstraZeneca. Etant donné que les pays européens comme la France et l’Allemagne ont décidé de suspendre la vaccination des populations vu les effets néfastes sur la santé, voire le vaccin a causé la mort des personnes, d’une part ; et surtout les essais cliniques du vaccin semblent insuffisants pour prouver son efficacité, d’autre part.
Toutefois, il est important de souligner que la pandémie du coronavirus ne cesse d’évoluer ces derniers jours et une centaine de nouveaux cas sont enregistrés par jour. Selon le rapport du ministère de la Santé, le nombre des nouveaux cas est de 138 sur les 848 personnes dépistées, 94 cas graves et 2 décès durant la journée du mardi 16 mars. La région Analamanga occupe le premier rang avec 34 nouveaux cas suivie d’Atsinanana (24), Atsimo-andrefana (22), Diana (12), Sofia (10), Analanjirofo (10), Boeny (10), Vakinankaratra (6), Sava (4), Menabe (3), Amoron’i Mania (2) et Ihorombe (1).
Pour le moment, le pays dispose d’une stratégie de prévention et de traitement au niveau des centres de santé et hôpitaux afin d’éviter la propagation du virus. Madagascar semble encore réticent face à l’efficacité du vaccin et émet sa crainte quant à l’utilisation de différents produits de vaccination. Ainsi, le numéro un de la Santé publique de dire d’être patient avant de prendre une décision en renforçant toujours la prévention par le respect des gestes barrières, le lavage des mains avec du savon ou l’utilisation du gel désinfectant et le port du masque obligatoire. A ces instructions s’ajoute la mise à la disposition de la population du CVO et du CVO+ qui consiste à renforcer le système immunitaire pour ne pas attraper la maladie.
