Un centre de médecine traditionnelle chinoise vient d’être inauguré officiellement dans le centre hospitalier universitaire d’Anosiala. La cérémonie d’inauguration a été honorée par la présence de la Vice-Première ministre chinoise, Sun Chunlan, qui effectue une visite officielle à Madagascar, accompagnée de l’ambassadeur de la Chine, Yang Xiaorong.
La réalisation de ce projet fait suite à la signature du protocole d’accord entre le ministère de la Santé publique et le gouvernement chinois en septembre de cette année. Le centre de médecine traditionnelle chinoise est une coopération entre l’hôpital de médecine chinoise de la province de Gansu de Chine et l’hôpital d’Anosiala de Madagascar. L’accord stipule que la partie chinoise enverra un groupe d’experts chinois qui va effectuer les consultations de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) avec les matériels, équipements et médicaments offerts par la Chine et assurer la formation et l’orientation du personnel médical du CHU d’Anosiala.

Riche d’une histoire de plus de 2.000 ans, la médecine traditionnelle chinoise est connue pour ses théories et pratiques médicales uniques, telles que la phytothérapie, l’acupuncture, le massage et la diététique. Wang Fulin, médecin en médecine traditionnelle chinoise, originaire du Gansu et présent à une exposition à Madagascar en 2016, a fait partie de la mission d’aide médicale de la Chine dans la Grande île à l’époque. Il a exercé en utilisant des méthodes traditionnelles comme l’acupuncture, l’application de ventouses, le massage et la moxibustion. Lors de son passage, ce médecin chinois a administré environ 6.500 traitements par acupuncture durant son activité dans les hôpitaux de Madagascar à cette époque. La province du Gansu a jusqu’à présent envoyé plus de 600 médecins dans quatre hôpitaux publics de Madagascar depuis 1975, dont des experts en MTC, en orthopédie, en gynécologie et en obstétrique.
Le ministère de la Santé publique est reconnaissant de la contribution chinoise dans les actions de promotion de la santé et en particulier dans l’implantation de ce centre de médecine traditionnelle chinoise à Madagascar, selon le Pr Julio Rakotonirina qui a également souligné l’importance du respect de la santé publique malagasy.

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