32-12, c’est le score avec lequel l’équipe Sud-Africaine a battu l’Angleterre lors de la Coupe du Monde de Rugby qui s’est déroulée au Japon. Plus qu’une simple victoire sportive, ce palmarès des Springboks revêt une importance historique et sociale pour un Afrique du Sud en manque d’idéal.
L’histoire a commencé en 1995, Mandela le premier président noir Sud-Africain a félicité le capitaine de l’équipe de Springboks François Pienaar, qui a remporté la Coupe du Monde de Rugby à une époque où les Noirs ne pouvaient pas jouer à ce jeu. L’histoire continue par Siya Kolisi, celui que les médias ont surnommé, le Capitaine arc-en-ciel qui brandit le trophée. Un rêve de diversité et d’acceptation des autres, initié par Mandela et cristallisé à travers le sport notamment le Rugby.
En 1995, en 2007, en 2019 cette année, l’équipe Sud-Africaine de rugby a remporté pour la troisième fois le titre de champion du Monde en battant l’Angleterre avec un score spectaculaire. Une victoire que les médias qualifient de source d’inspiration et symbole de l’union. Pour en comprendre l’impact, une leçon d’histoire s’impose.
Nelson Mandela a utilisé l’équipe du Rugby Springboks comme emblème de l’unité nationale et la victoire du 1995 a véhiculé une image forte sur l’unité du pays. A une époque où ce jeu a été interdit aux Noirs, il a félicité la victoire Sud-Africaine de 1995.
En 2019, le Sud-Afrique post-Mandela est encore ravagé par le racisme, le chômage, la violence et Siya Kolisi premier capitaine noir de l’équipe de Rugby symbolise à lui seul la diversité d’un Sud-Afrique mixte et mélangé.
Unité nationale, c’est ce dont le pays de Mandela a besoin et cette victoire de Springboks au mondial marquera l’histoire de ce pays voire du monde.

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