« L’idée que nous sommes si capables d’amour mais choisissons pourtant d’être toxique » cette phrase de Rupi Kaur nous rappelle l’essence même de l’humanité. On souhaite pour le monde paix et amour, pourtant on sème la haine et la guerre. Le paradoxe de l’humain. 14 février communément connu comme le jour de la Saint-Valentin où tous les amoureux du monde rivalisent pour prouver la profondeur de leur sentiment.
L’actualité malgache n’est pas encore revenue de son bouleversement suite à l’histoire tragique d’une jeune fille qui a aimé au péril de sa vie. Maltraitance domestique, problème familial, défaillance cardiaque, grossesse non-suivie, le tout combiné est un cocktail explosif. Quelle est la situation de la femme dans la société malgache ? C’est une question qui mérite qu’on s’y étale. La Première Dame Mialy Rajoelina a fait connaître qu’elle a pris en main cette situation. Un réconfort pour ceux qui réclament justice Tahisy, mais qu’en est-il pour les milliers de femmes qui vivent les mêmes calvaires qu’elle au quotidien si ce n’est pire. « Il n’y a pas de plus grande illusion au monde que l’idée selon laquelle une femme déshonore sa famille si elle garde son cœur et son corps en sécurité » a dit Rupi Kaur et pourtant à Madagascar c’est devenu une pratique courante. On excuse un homme de battre sa femme parce qu’il arrive à subvenir aux besoins du foyer. « J’apprends à l’aimer en m’aimant », s’il y a de l’amour qu’il faut apprendre aux jeunes malgaches, c’est tout d’abord l’amour propre. Ne pas se considérer comme un objet de plaisir dont l’autre dispose à sa guise « on t’a appris que tes cuisses sont un arrêt au stand pour les hommes qui ont besoin d’un lieu où se reposer. Un corps vacant assez vide pour accueillir des hôtes mais où personne ne souhaite demeurer ». Un travail sur soi qui ne peut se faire sans un travail sur soi-même. « Tu dois vouloir passer le reste de ta vie avec toi-même », une étape nécessaire pour apprendre à aimer tel que le décrit l’auteur.
« Je ne veux pas de toi pour remplir mes parties vides.
Je veux être pleine par moi-même.
Je veux être pleine.
A pouvoir éclairer une ville entière Et après je veux de toi en moi.
Car ensemble nous pouvons y mettre le feu » Rupi Kaur. En d’autres termes, ne pas voir en l’autre une béquille pour palier ses propres lacunes mais comme un partenaire. C’est le genre d’amour qu’on vous souhaite pour cette fête des amoureux.

Pour mieux vous servir, l’AMP travaillera dans le respect de tout un chacun, dans la réalité des actualités et de ce qui nous entoure. L’objectivité sera notre mot d’ordre.