Windhoek 1991, Madagascar a été représenté honorablement par James Ramarosoana, Journaliste de Madagascar Tribune : « La Déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste a été adoptée le 3 mai 1991 lors d’un séminaire de l’UNESCO à Windhoek, en Namibie. La Déclaration de Windhoek de 1991 a fait l’objet d’une résolution adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO à sa 26e session, et en 1993, l’Assemblée générale des Nations Unies, à sa 48e session, a proclamé le 3 mai Journée mondiale de la liberté de la presse. La Déclaration de Windhoek de 1991 a depuis servi de référence et de catalyseur pour faire progresser la liberté de la presse dans le monde. Elle a inspiré des déclarations régionales, relevé les normes professionnelles et éthiques du journalisme, ouvert la voie au développement des organisations de défense de la liberté de la presse, et encouragé les réformes de la législation sur les médias et le développement de médias libres, indépendants et pluralistes. En parallèle, la Journée mondiale de la liberté de la presse a été régulièrement célébrée depuis sa proclamation en 1993, avec une participation et un engagement croissants au fil des ans, mettant en lumière les défis contemporains liés à la liberté de la presse ».
Cette participation malgache à un haut sommet journalistique du monde entier a mis en place l’Association Libre des Journalistes de Madagascar (ALJM) dont nous étions les membres fondateurs. D’ailleurs, nous avons succédé à James Ramarosoana, qui a été projeté, plus tard, à diriger l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM). Nous la vivons jusqu’au bout cette liberté de presse, car nous l’avons créée, mise en place et pratiquée à Madagascar. Le 03 Mai, c’est Windhoek. Les journalistes actuels devraient comprendre cet évènement dont les autorités devraient adopter à tout moment. C’est l’ALJM qui a ouvert le droit des journalistes fonctionnaires à Madagascar, leur liberté et leur droit. Mais, maintenant, tout a changé. Windhoek est incompris du Grand dirigeant et de Madame le Pilier du Gouvernement. Les patrons de presse ont pris une autre voie toute différente, subissant es pressions à leurs employés de presse. Des journalistes sont en prison, Rolly, Mbola et Lola, ainsi que des lanceurs d’alerte comme Malama. À quelques mois des élections, la situation est intenable. 32 ans après Windhoek, les autorités et les patrons de presse n’ont rien compris, ou font semblant de ne pas entendre ce qu’est la Liberté de Presse !
