Les syndicats ont démontré lors de leur défilé du 1er Mai leur existence et leur force avec des idées fortes sur la faiblesse du pouvoir d’achat à Madagascar et la suprématie du patronat sur les ouvriers. Les fonctionnaires ont marqué par leur absence, de peur de perdre leur place. D’ailleurs, il n’y a plus de formation syndicale ans les institutions publiques, tout est du côté du pouvoir. Cet absolutisme va entraîner des problèmes, surement sur les inégalités entre travailleurs, et plus tard, les retraites et les pensions. L’Etat n’a jamais pensé aux dernières réformes sur les conditions de la Cnaps à honorer mensuellement les pensions du secteur privé. C’est oublié dans les tiroirs du Grand dirigeant. Le mécontentement demeure et augmente de jour en jour avec la dilapidation de la Cnaps par les dirigeants. Qui aurait cru qu’un richissime Karana ait pu obtenir un prêt auprès de cette institution ? Ridicule ! Et ce n’est pas tout si on creuse en profondeur car Crésus est également dans le coup.
On comprend tout de suite la situation négative du développement du pays où rien ne va plus. Il n’y a plus de balance commerciale qui tienne la route. Les Karana et les étrangers détiennent les exportations et sont détaxés sur les importations. En matière de travail, tous les patrons sont des Karana ou des étrangers. Ce qui appauvrit le pays. Tant qu’ils demeurent encore chez nous, la situation ne changerait jamais. Xénophobie à part !
Mais que font nos politiciens dans leur objectif pour le développement ? Rien ! Ils ne pensent qu’à avoir des sièges pour mieux vivre. Ce qui est un mauvais comportement face aux électeurs. N’induisez pas la population dans vos erreurs et démontrez que vous êtes capables de diriger le pays vers la vraie voie du développement. Ca suffit pour le Grand dirigeant. Il a menti, trompé, volé, emprisonné et faire rêver la population entière pour devenir la queue des pays le plus pauvre et le plus endetté. Allons-nous continué encore ? Alors, en Avant !
