Au lieu de spéculer sur l’alternative prochaine d’une levée des mesures liées à la crise sanitaire, l’Institut Français de Madagascar utilise les moyens du bord pour offrir l’opportunité aux amoureux de la culture de consommer de la musique grâce au développement des outils numériques. Après Dizzy Brains, Olo Blaky, c’était au tour de D’Gary d’endiabler la scène de l’Institut Français de Madagascar samedi dernier. Et bien que la salle de spectacle où a eu lieu le concert a été plus vide que jamais, les mélomanes n’ont perdu aucune miette de ce spectacle grâce à la page Facebook de l’Institut Français de Madagascar. Si dans le monde entier, les concerts numériques se déroulent essentiellement sur des plates-formes spécifiques, à Madagascar étant donné que Facebook est le réseau social le plus utilisé, il est tout à fait normal que l’IFM ait opté pour ce canal qu’un autre. Le groupe D’Gary est donc le troisième à s’être produit dans les locaux de l’IFM depuis la crise sanitaire liée au Covid-19 à Madagascar.
En ce qui concerne le concert de ce samedi, c’est un plaisir unique qu’a ressenti le public qui a pu voir sur scène cette grande figure de la musique malgache malgré la crise sanitaire. Dans un style prônant le « faha-raza », cadencé par les rythmes endiablés du sud malgache D’Gary, a trouvé l’équilibre entre le traditionnel et le contemporain.
Il est considéré aujourd’hui comme l’un des guitaristes internationaux les plus étonnants, un musicien recherché par les fous de la guitare du monde entier pour son jeu inédit, ses « open tuning » (accords libres) insensés.
