Depuis la nomination du nouveau ministre du Commerce, rien n’a encore changé concernant la baisse des prix des PPN. Le panier de la ménagère se vide de jour en jour et point de jouissance dans la vie quotidienne. La viande ? Seuls les riches s’en gavent de 16 000 à 20 000 Ariary, et les pauvres se contentent des graines, et le riz devient une denrée rare. Les légumes ? Allez voir dans les marchés les prix exorbitants, même les carottes (1600 ar) et les pommes de terre (1700 ar), disparues dans les assiettes depuis belle lurette. L’œuf est à 600 ar…
Des promesses ont été lancées lors de la nomination du dernier gouvernement, mais rien. Au contraire, les prix ont augmenté. Pour les autres produits de construction et la quincaillerie, tout a augmenté. Les clous de 5000 ariary le kilo sont vendus à 10 000 ariary. Les tôles et le ciment, n’en parlons plus. D’ici, peu, ces produits resteront sur leurs étalages et seuls, les riches peuvent les acheter.
Les prix des transports sur les lignes nationales seront augmentés d’ici peu. Les dirigeants l’ont annoncé pour « éviter les accidents » selon les dires des responsables des coopératives. Afin de réduire les marchandises à emporter. Mais… En tout cas, le coût de la vie n’est plus accessible à la population. Les réformes ? Tout est entre les mains du premier responsable du Commerce.
