Ce n’est pas la première fois qu’on entend les histoires de ce genre de montage et d’assemblage pour la véracité des faits concoctés par les dirigeants politiques. On invente tout pour que tout soit véridique et parfait. On arrange tous les circuits pour que personne ne doute des mouvements. C’est le cas des assassinats et des arrestations. On monte tout assemblage et le tour est joué.
Ce n’est pas la première fois qu’un haut militaire, très proche du Grand dirigeant fomente des coups de bombe et des assassinats. C’est l’histoire qui juge, lors de la Transition de Rajoelina, avec les bombes artisanales, et durant ce régime. Qui veut la mort des ministres ?
La réponse est ridicule. On ne cherche pas à faire disparaître des exécutants au niveau du Gouvernement. A moins que c’est au niveau de l’Institution en question que les intentions se créent. Sinon, on voit mal des membres du gouvernement assassinés. Qui sont les commanditaires ? On ne verra rien car c’est un assemblage pour une désinformation. Pour mieux être dans leur peau de ministres, d’avoir bien travaillé pour le Grand dirigeant, et jalousés. Ils sont devenus des héros ayant échappés à la mort. Le Grand dirigeant va les muter pour d’autres postes à l’extérieur lors du prochain remaniement, s’il y aurait.
Le film « Cinq ministres dans le viseur des criminels » est un scénario comique mais macabre. Une création à l’image de Louis de Funès dans un « Gendarme à bombe ». Soyons sérieux ! Ce n’est pas bien de voir cinq ministres tués dans un guet-apens, et que l’on va veiller au Palais des Sports à Mahamasina. Non ! Trouvez un autre scénario Monsieur le réalisateur. C’est atroce !
